Les auteurs Jean-Marc Piotte et Jean-Pierre Couture s’intéressent dans cet essai au nationalisme conservateur qui se distingue radicalement du néonationalisme progressiste qui a marqué et dominé le mouvement souverainiste québécois depuis 1960.
À cette fin, les auteurs proposent un chapitre pour chacun des principaux auteurs contemporains de cette mouvance, soit Éric Bédard, Jacques Beauchemin, Marc Chevrier, Stéphane Kelly, Gilles Labelle et Joseph Yvon Thériault. Au fil de l'ouvrage, ils relèvent les dénominateurs communs qui permettent de les identifier au nationalisme conservateur. Parmi ceux-ci, les auteurs notent le passéisme, la critique conservatrice de la modernité, une épistémologie idéaliste, l’oubli ou le rejet de l’apport des sciences sociales, et l’euphémisation de leur conservatisme.