Leur rêve de Liberté fut trahi et brisé par une alliance maudite.
Durant ses premières années de pouvoir Diệm obtint un succès relatif au prix d’une politique répressive féroce qui suscita mécontentement, opposition puis insurrection, tout cela fut fort habilement exploité par Hanoi qui déclencha son projet d’annexion du Sud.
Survint le coup d'état voulu par Kennedy causant l’assassinat de Diệm et dont les péripéties sont dignes d’un bon thriller de Hollywood.
Cette erreur majeure de la politique américaine entraîna l’Amérique dans une guerre à grande échelle, voulue par Johnson.*
Le général Thiệu plus calculateur et plus malin que les autres généraux réussit à prendre la place laissée par Diệm. Il se montra très disposé à écouter les Américains. Malgré cela il sera sacrifié à l’autel de la coexistence pacifique entre Washington et Pékin.
Ce Tome II met aussi au grand jour un Kissinger mené par le bout du nez pendant ses négociations secrètes avec un Lê Đức Thọ armé d’une trempe d’acier. Le professeur réputé d’un grand cynisme rencontra alors son maître.
Il se termine sur ce 30 avril 1975, jour où les Quốc gia perdirent cette 2ème guerre du Vietnam après un quart de siècle de lutte fraticide avec leurs frères du Nord.
Les Quốc gia avaient cru au modèle occidental mais leur rêve de Liberté fut trahi et brisé par un allié soucieux seulement de ses propres intérêts. Cette alliance maudite Bảo Đại l’avait voulue, il perdit son trône. Diệm l’avait faite, il fut assassiné. Thiệu en hérita, il devint apatride.