Jean Lagagne est un type normal. En manque de notoriété, sans grandes ambitions. Né pour vivre, mais pas trop non plus. Prêt à rien pour triompher et prendre la lumière, prêt à tout pour oublier qu’il n’enchaîne pas les réussites et qu’il sait exceller dans l’échec. Il traverse son existence en tenant la main du banal, que son esprit légèrement décalé rend un peu plus fantasque. L’amour, les amis, la famille, le travail, l’avenir : tout pousse Jean Lagagne à prendre la fuite pour mieux revenir à son point de départ.
Dans un style qui n’appartient qu’à lui, mêlant humour et bienveillance, Gautier Savard écrit le fatalisme et l’espoir, la vie et la mort, le quotidien et l’extraordinaire. « Les revues sous cellophane » est son premier roman.