Tout a commencé près des marches de Riceyman à Londres, dans la librairie de M. Earlsforward. Au moment où Mme Arb a poussé la porte pour acheter un livre, le cœur du libraire s'est mis à battre intensément. Quelques jours plus tard, ils se sont mariés.
Mais l'amour-éclair d'un libraire trop avare s'est mué en peur du manque. Mme Arb est dépensière. Elle a engagé une bonne qui mange trop et qui laisse les chandelles se consumer toute la nuit. Vêtements, chauffage, lumière, nourriture : chaque sous dépensé est pour M. Earlsforward aussi douloureux qu'un coup de poignard en plein cœur...
Passion froide et vice destructeur, ce roman dévoile un homme en proie à l'avarice extrême. Il s'agit d'une peinture du Londres du début du XXe, d'une satire des mœurs, et d'un thriller sombre et sanglant d'un grand écrivain.
Arnold Bennett (1867-1931) est un écrivain britannique. D’abord journaliste, son premier livre « L’Homme du Nord » connaît un succès retentissant. Il devient éditeur en chef de son magazine, et rédige lui-même les feuilletons qu’il y propose : ainsi paraît « The Grand Babylon Hotel ». Il décide alors de se consacrer à la littérature. Il s’installe à Paris où il est influencé par Maupassant. Il deviendra connu pour « Enterré vivant ».