Le monde moderne de par son mode de vie a reçu l'empreinte de l'hygiène et de la médecine ainsi que des principes résultant des découvertes de l'industrie pharmaceutique chimique, de Pasteur, de Flemming, etc. Ces produits sont certes d'un apport utile pour garantir le confort anatomique et physiologique de l'organisme humain, mais il faut raisonnablement les considérer aujourd'hui comme un triomphe d'une humanité à l'incessante poursuite d'une santé durable. La physiologie et l'anatomie n'étant pas les seules composantes de l'être humain, la santé ne saurait en aucun cas être considérée, prise en charge ou ajustée, comme une simple machine industrielle ou être comparée à un plan d'ajustement structurel ou de relance économique pour assurer la croissance et la survie d'un peuple. C'est la colonne vertébrale de la thèse de l'auteur Gervais Mvogo dans son ouvrage Limites et échecs de la médecine occidentale. Théorie de la guérison. Le sujet de réflexion fascine dans son ancrage de parallélisme des sources ontologiques de la nature humaine, s'appuyant ainsi sur Dieu. Le titre ouvre le débat sur la démarche, la pratique, l'émergence et la radiance des firmes et des intelligences artificielles de l'industrie pharmaceutique, véritable politique de la médecine occidentale.