Drôles et ambigües, ces histoires ont la singularité comme fil conducteur. On peut par exemple y louer un petit garçon, y rencontrer monsieur Zéro, la Vierge Marie ou encore un ministre dans sa fonderie. Les personnages de Guy Nolorgues affrontent avec un effarement mesuré l’absurdité de l’existence. L’auteur étiquette les petits arrangements avec le réel qui permettent à l’homme de tenir debout malgré tout. Des histoires sans sexe, sans violence ni horreur, et même souvent aimables. Tant pis.