Regardez-moi ! Je suis une chrysalide et bientĂŽt, la chaleur bienfaisante dâun plus haut soleil vous rĂ©vĂšlera mon nouvel ĂȘtre. Et si tel papillon brĂ»lĂ© de lumiĂšre, je ne devais dĂ©ployer mes jeunes ailes que pour prĂ©cipiter ma chute, pardonnez Ă mon amour, pardonnez Ă mon cĆur, car toujours un amour veut sâĂ©lever et jamais un cĆur cesser de battre.A prĂ©sent câest moi qui vous regarde. Ne souffrez pas de me voir ainsi disparaĂźtre, je ne meurs que pour renaĂźtre, je suis lĂ , vivant et parmi vous. Mon visage peut encore vous paraĂźtre torturĂ©, sans doute aussi gardera-t-il longtemps les stigmates de lâĂ©preuve mais voici annoncĂ©e ma renaissance : ce visage, ce sourire, cette voix, pouvez-vous le croire avec moi ? LâAmour me porte en sa lumiĂšre !