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Mon voyage interstellaire

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Bonjour!

AprĂšs un voyage interstellaire de quelques semaines parmi les I.A de Shub (comprenne qui connaĂźt!) me voici de retour amis humains!

Pour combien de temps, nul ne le sait, et au fond, cela nous est bien Ă©gal! Je n'espĂšre qu'une chose, c'est d'ĂȘtre encore capable de communiquer normalement.

A bientĂŽt donc si toutefois, cela nous convient!

Noël sur Xurb23

Comme je vous le disais prĂ©cĂ©demment je viens de passer quelques temps dans une galaxie voisine, j'y ai rencontrĂ© des ĂȘtres qui ont estimĂ© que je devais ĂȘtre une proche parente. Pour me faire plaisir, ils ont dĂ©cidĂ© de fĂȘter NoĂ«l, qui bien entendu n'existe pas chez eux, et j'avoue que le rĂ©sultat de leurs prĂ©paratifs Ă©tait plutĂŽt surprenant!

Comme ils n'ont pas de sapins, ils ont dĂ©cidĂ© d'en fabriquer un, mais n'ont pas compris que nous le plaçons dans notre salon. Il m'ont donc installĂ©e dans un sapin artificiel gĂ©ant qui clignotait de partout, d'ailleurs, c'est simple j'ai l'impression que ça clignote encore! Mais, c'Ă©tait trĂšs joli! L'ennui c'est que j'ai servi de dĂ©coration pendant deux jours! J'ai perdu 3 kilos et j'ai grandi de 2 cm! Mais je ne me plains pas, ils se sont vite rendu compte qu'en plaçant la corde (composĂ©e de fils d'or, s'il vous plaĂźt!) autour de mon cou, je serai peut-ĂȘtre parfaitement suspendue, mais que je prenais une drĂŽle de couleur, et le fait d'avoir la langue pendante et les yeux exorbitĂ©s, les a quand mĂȘme alertĂ©s! Ils ont fini par me passer la corde autour de la taille, et j'ai retrouvĂ© la finesse de mes 16 ans!

Mais le voyage Ă©tait intĂ©ressant et peut-ĂȘtre finirais-je par vous conter mes mĂ©saventures avec les I.A! Lol!

L'introduction au voyage

Chose promise, chose due! Comme vous semblez apprécier le récit de mon voyage, je vais donc continuer!

Il y a quelques semaines, donc, j'Ă©tais sur mon balcon Ă  regarder les Ă©toiles, lorsque soudain je me rendis compte que l'une d'elle prenait d'incroyables proportions!

Je me dis alors: c'est bon, cette fois, c'est pour ma pomme!

Et d'imaginer alors, l'Ă©crasement de ma petite personne, le dĂ©valement des trois Ă©tages, et oh! MisĂšre l'Ă©clatement de tout le quartier! Plus de rue de Siam! Nooooooooooon! Impossible! Je retrouvais soudain toutes les priĂšres apprises dans mon enfance. Mais, dans le mĂȘme temps, je rĂ©alisais que ce n'Ă©tait pas l'Ă©toile elle-mĂȘme qui se dirigeait vers moi, mais un faisceau puissant.

Je ne fais pas partie de l'Ă©quipe de Jack O'Neill, Daniel et Sam ne sont pas de mes amis, et s'il m'a semblĂ© croiser Teal'c de temps en temps, je ne le connais pas plus que ça. Ce ne pouvait donc ĂȘtre leur pote Thor qui venait me rendre visite!

Et comme vous pouvez le constater, je suis toujours entiĂšre, enfin, je crois! Mon cerveau a peut-ĂȘtre subi quelques modifications, mais mes enfants vous diraient, qu'il y a longtemps qu'il est modifiĂ© et que je ne suis pas tout Ă  fait de ce monde!

Enfin, vous l'aurez compris, le faisceau en question Ă©tait un transporteur!

Ca vous intéresse toujours?

Le rayon soudain m'englobait totalement et


Comment ce que j'ai vu ? Mais tu es nouille ou quoi ? Comment veux-tu que j'ai vu quelque chose ? C'Ă©tait une lumiĂšre aveuglante !

Bon, quand mĂȘme, je peux continuer ?

Donc, disais-je, le rayon m'englobait totalement et dÚs cet instant, je sentis mon corps se ramollir, mon esprit défaillir, c'est ce qu'avais dû ressentir la sorciÚre de l'Est, lorsque Dorothée lui avait envoyé son seau d'eau.

Un instant de flottement, puis plus rien. Le trou noir.

Enfin, un souffle froid m'effleura le visage. J'avais peur d'ouvrir les yeux: oĂč suis-je ? (bon, c'est nul, je sais, ça fait trĂšs clichĂ©, mais c'est comme ça ! )

Mais, je ne manque pas de courage, et je me décidais. J'ouvris les yeux et là, je vis
..

Quoi encore ? Il faut toujours que je sois interrompue ? Oh ! la barbe !

Je vis

 m'enfin ! Ce que j'ai vu ? Non pas un petit homme vert ! Pas gris avec de grands yeux non plus ! Je n'ai jamais dit que je reprenais la série Stargate !

Simplement, je vis


roooh! je voyais Ă  nouveau ! Je n'Ă©tais plus aveugle !

Mdrrrrrrrrrrrrr !

Oui, je voyais Ă  nouveau, mais ce n'Ă©tait peut –ĂȘtre pas la meilleure chose qui soit ! Tout autour de moi, l'espace !

« -Pas vrai ça ! Je cauchemarde ! » Je ne pouvais concevoir qu'il s'agisse d'une réalité. J'étais dans une piÚce ronde couverte d'un dÎme qui partait du sol et je voyais défiler des astéroïdes !

(Alors oui, d'accord, le pied, j'ai toujours eu envie d'entrer dans le monde de Starwars, mais attends, sans Harrisson Ford Ă  mes cĂŽtĂ©s, euh

.je suis pas sĂ»re d'ĂȘtre prĂȘte, moi !)

Je me trouvais sur ce qui ressemblait finalement à un fauteuil de dentiste, en moins confortable, doté d'un bras fixé sur le cÎté. J'aime pas le dentiste. Je me levais.

Le sol Ă©tait lisse et brillant. Mais Ă  part le fauteuil que je venais de quitter, rien. Pas un meuble, pas une console, pas un robot, rien !

« - Mais oĂč je suis tombĂ©e ? Qu'ais-je encore bien pu faire pour mĂ©riter ça ! Et d'abord, suis-je seulement vraiment Ă©veillĂ©e ? »

Je me pinçais violemment le bras, ce qui est complĂštement idiot, puisque si on se blesse dans un rĂȘve, on a mal, et d'ailleurs on a bien souvent mal au rĂ©veil, alors


 cela ne me servait Ă  rien !

C'est alors que j'entendis une voix de fausset, mais, grosse angoisse, je l'entendais dans ma tĂȘte, pas venant de l'extĂ©rieur, mais de l'intĂ©rieur ! OĂŻ ! ça y est ! J'ai pĂ©tĂ© une durite ! Un plomb a sautĂ© ! Je disjoncte ! V'la qu'j'entends des voix maintenant !»

Et la petite voix de me dire : « - Bonjour, je m'appelle Cindy

..et je suis ton amie ! »

« - LĂ , c'est grave, me dis-je. Qui me parle

. ? MisĂšre de misĂšre ! J'ai du tomber dans le monde de Barbie ! »

Je m'allongeais aussi sec au sol, fermais trÚs fort les yeux et essayais de me rendormir pour me réveiller chez moi.

Des clous ! Ca ne marchait pas ! Et l'autre guignol dans ma tĂȘte qui continuait Ă  me bassiner avec ses discours de prĂ©sentation stupides !

« - Je suis là pour te guider et comprendre comment tu fonctionnes. » Ben, il était pas arrivé celui-là ! Lol !

Sur Terre nous avions Le Grand Corps Malade (pour qui j'ai du respect), et dans l'espace j'avais droit au Petit Cerveau DĂ©bile !

Je tentais de l'ignorer et de trouver une sortie Ă  cette Ă©trange piĂšce. MĂ©fiante quand mĂȘme, parce qu'il paraĂźt que c'est le zĂ©ro absolu dans l'espace ! Et je n'avais vraiment pas envie de m'y retrouver.

Mais, j'avais beau tourner, je ne trouvais rien qui ressemblĂąt Ă  une porte. Je rageais !

« - Ca m'apprendra Ă  fumer ! » Ben oui, je ne fume pas (en principe) Ă  l'intĂ©rieur, je vais sur le balcon et depuis le temps que je veux arrĂȘter, j'aurai mieux fait !

Et l'autre niquedouille qui continuait sa litanie !

« - Mais je te dis que je suis ton amie, je peux t'aider

. Il te suffit d'accepter mon aide. Je veux bien te dire comment je suis arrivĂ©e dans ton cerveau, mais tu dois accepter de m'entendre et bla bla bla




.. »

« - Tu me prends pour une idiote ou quoi, lĂ  ? Je sais quand mĂȘme additionner un plus un ! J'ai bien compris Ă  quoi sert ce fauteuil ! On m'a introduit une fichue puce dans la tĂȘte oui ! Et c'est ce que tu es ! Juste une fichue puce ! »

« - Oui, en quelque sorte, mais tu n'as pas l'intelligence nécessaire pour comprendre cette technologie. Mais ensemble, nous pouvons avancer. »

Pas l'intelligence nĂ©cessaire ! L'autre ! Me prenait pour une bille ! Bon, c'est vrai, je sais pas comment fonctionnent ces choses lĂ , mais enfin tout de mĂȘme, Ă  force, on connaĂźt ! Et avec la chance que j'avais, il s'agissait de nanotechnologie !

Pan ! Dans le mille !

« - Tu connais la nanotechnologie ? »

« - Non, je suis néanderthalienne ! Du genou ! »

Et ça repart : « - je m'appelle Cindy gnagnagna



.. » Ras la casquette, je vous le dis !

Mais, je n'avais guĂšre le choix, il me fallait composer avec le parasite !

Et puis c'est qu'elle l'avait mauvaise la puce ! Elle se sentait insultĂ©e ! Non mais ! Ca se prend pour qui ces choses lĂ  ? AprĂšs tout, intelligence d'accord, mais artificielle quand mĂȘme !

Je réalise un truc, je n'ai jamais pu imaginer que cette chose était de principe féminin. Etrange non? Lol!

Ayant enfin acceptĂ© de partager (provisoirement) mon cerveau avec la chose, la raison ayant repris le dessus, je me disais que finalement j'en arriverai peut-ĂȘtre Ă  dĂ©velopper quelques facultĂ©s supplĂ©mentaires.

Mais d'ailleurs, aprÚs réflexion, on me demande ce que j'entends par : intelligence ? En fait, par là, je n'entends rien, j'ai des oreilles comme tout humain qui se respecte ! mdrrrrrrr

Et puis, c'est vrai, il n'y a que 10% au mieux de notre cerveau qui travaille, mais qui dit que s'il travaillait plus, nous serions plus intelligent ? Nous aurions peut-ĂȘtre la possibilitĂ© d'accumuler plus de connaissances, des capacitĂ©s supra normales, mais l'intelligence ? Hein ? Qui c'est-y qu'Ă  la rĂ©ponse ?

Bref, j'intériorisais et demandais à Cindy comment sortir de là.

A cet instant j'entendis un bourdonnement ainsi qu'un cliquetis.

Je me retournais, le fauteuil disparaissait, se repliait, changeait de forme et s'étalait au sol telle une porte que l'on y aurait posée.

Je m'approchais tandis qu'il se fondait dans le métal et coulissait révélant une sorte d'escalator sans marches.

« - vas-y ! Ne crains rien » me dit l'enquiquineur de service.

J'hésitais, mais je n'allais pas y passer la nuit, d'autant que dans l'espace






Je me sentis soudain dans la peau de Monsieur Spock, levais un sourcil et me permettait un : « - Fascinant » dit d'une voix posée alors que je n'en menais pas large.

En avant ! Autant voir ce qu'il y a lĂ -dessous !

L'escalator glissait sans bruit et me déposa devant un autre mur lisse dans lequel s'ouvrit un passage.

Je pénétrais alors dans une petite salle entiÚrement munie de consoles, de cadrans, de cristaux, de toute sorte de choses clignotantes. Et debout devant l'une des consoles, je vous le donne en mille ! Un Cylon !

Lol ! Voilà que j'étais propulsée dans Galactica, mais du cÎté obscur de la force !

« - Cap'tain Apollo, Starbuck ! A moi ! »

Le Cylon se retourna,

« - je suis fichue », pensais-je.

« - Bonjour !Il y a cylong temps que j'attendais de rencontrer un Terrien ! » Bon, d'accord, elle est lourde celle-là).

Cindy s'efforçait de m'expliquer que les choses ne sont pas forcément telles qu'elles paraissent et que le Cylon n'était pas un Cylon mais une I.A de Shub.

Ben, je voudrais pas dire, mais ce n'était pas fait pour me rassurer, sachant que les I.A de Shub fabriquent les Furies, et se servent de corps d'humains pour véhiculer leur méchanceté. Le Traquemort et Hazel Dark en ont fait l'expérience ! Vous ne savez pas qui ils sont ? N'avez qu'à acheter le bouquin !

Bon, pause, faut que je digĂšre ! lol !

TrĂšs poli, le Cylon commença Ă  m'expliquer le fonctionnement du vaisseau, il utilisait des termes techniques qui me donnaient un mal de tĂȘte Ă©pouvantable !

Et bien sûr, l'autre nouille, de se gausser, la prétentieuse !

« - Mais enfin, tu sais bien qu'elle n'a pas nos capacitĂ©s, elle est incapable de comprendre ce dont tu lui parles, gnagnagna
.gnagnagna


 »

Si j'avais été certaine qu'en me baffant elle aurait mal, je crois que je n'aurai pas hésité !

« - Bon, c'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce-que je fais là ? L'un de vous pourrait-il m'expliquer ? »

« - Tu sauras tout dÚs que nous serons arrivés sur Xurb23. » Me répondit mon I.A.

« - Et


.., on arrive bientĂŽt ? »

« - Commence pas à faire ta sale gosse ! » V'la aut'chose ! Elle se servait de ma façon de parler maintenant !

« - Au moins, je suis sûre que tu piges ! »

J'en restais coite. Provisoirement.

Le Cylon me proposa d'aller m'installer dans la salle de repos pendant que nous terminions le voyage.

Qu'avait-il besoin d'une salle de repos ? C'Ă©tait un robot !

Je compris par la suite que la salle était destinée aux passagers. J'allais donc, dirigée par Cindy, dans une autre partie du vaisseau.

Le mur lui-mĂȘme Ă©tait un immense Ă©cran qui s'Ă©claira dĂšs que je me fus assise dans un fauteuil hyper confortable.

Dans le genre science-fiction, on ne faisait pas mieux ! Je découvrais des mondes, dont je n'avais pas idée, sur l'un, c'était les poissons qui étaient le peuple dominant, sur un autre, les plantes, sur un autre encore les pierres etc


.

Je me dis que les I.A avaient décidément beaucoup d'imagination. Mais la mienne d'I.A essayait de me faire croire que tout était vrai !

« - Tu me prends encore pour un andouille, lui dis-je, on sait bien qu'il n'y a que sur Terre qu'il y a eu une progression, et c'est l'humain qui domine ! »

« - Ah ! Tu es bien « humaine » toi ! Toujours à vous croire supérieurs ! Je me demande si ça valait la peine de te faire venir ! »

« - Eh ! Oh ! J'ai rien demandĂ© moi !Fallait me laisser oĂč j'Ă©tais ! De toute façon, je suis sĂ»re que je fais un cauchemar, j'ai lu trop de d'histoires de Martiens et tout ça, sans compter le verre de chouchen hier soir et maintenant, mon cerveau me joue des tours ! »

« - AĂŻĂŻĂŻĂŻe ! » Cette saletĂ© venait de m'envoyer une douleur dans la tĂȘte pour se venger !

« - Mais tu es mauvaise ! Tu viens de me faire un mal épouvantable ! »

« - Tu voulais bien me baffer tout à l'heure ! »

« - Oui, mais moi, je ne peux pas ! Et puis, ça ne change rien, au contraire, fais-moi mal encore une fois et je ne te parle plus, je ne bouge plus, je ne fais plus rien ! »

« - Lol ! Me balance –t-elle, tu ne pourras pas t'empĂȘcher de penser ! Tu ne fais que ça tout le temps ! » Et de se mettre Ă  rire ! Moi qui croyais que le rire est le propre de l'homme, encore un clichĂ© !

Nous arrivĂąmes enfin sur Xurb23. Le vaisseau s'Ă©tait posĂ© en douceur dans le spaciodrome et un comitĂ© d'accueil extrĂȘmement Ă©trange nous attendait.

Un panneau, invisible auparavant venait de s'abaisser telle une passerelle pour nous permettre d'atteindre le sol. J'Ă©tais, je dois bien le dire, trĂšs nerveuse.

Cindy essayait bien de me tranquilliser, en me répétant que je n'avais rien à craindre, que je ne verrai rien de plus que ce que l'on m'avait déjà permis de voir.

Oui ! Ben quand vous vous trouvez face Ă  un bouquet composĂ© d'un poireau, d'un lys, d'un poisson, d'une girafe, d'un tigre, d'un arbre et de ce que nous appellerions un troll ,tout ça Ă  tendance humanoĂŻde, je peux vous garantir que mĂȘme si vous en avez vu sur grand Ă©cran, ça vous fait un drĂŽle d'effet !

« - Et



.ça parle ? » demandais-je Ă  l'I.A.

« - ça ? un peu de respect dis-donc ! Que crois-tu ĂȘtre Ă  leurs yeux ? Tu te crois belle peut-ĂȘtre ? T'imagines pas, mais t'as l'air d'un monstre ! »

LĂ , je fermais mon clapet et attendait la suite des opĂ©rations. J'entendais un Ă©trange gazouillis qui semblait Ă  la fois venir de ces ĂȘtres et de ma tĂȘte.

« - C'est quoi encore ça ? »

« - Oh ! Tais-toi un peu, je parle avec mes semblables. »

« - Tes semblables ? D'autres I.A ? Il y en a dans le coin ? Je ne vois pas d'autres robots ! »

« - Mais non, crĂ©tine ! Chacun de ces ĂȘtres hĂ©berge une I.A ! »

« - C'est bien ce que je disais ! Des parasites ! Vous n'ĂȘtes que des parasites ! »

Un puissant « FERME-LA ! » Retentit entre mes deux oreilles.

Je la fermais.

En fait, les I.A s'Ă©taient mises en phase, et la mienne venait de leur apprendre mon langage et Ă  leur tour, elles l'avaient transmis Ă  leurs hĂŽtes.

L'ĂȘtre arbresque s'avança vers moi ( cette maligne de Cindy avait du percevoir dans mon cerveau que j'avais lu Tolkien et que je serai peut-ĂȘtre plus conciliante avec un Ent. Heureusement, celui-ci parlait comme moi, et il ne lui fallut pas deux heures pour me souhaiter la bienvenue sur leur planĂšte et me convier Ă  les accompagner dans « la maison d'amitiĂ© ».

Pendant que nous marchions, je les observais ces étranges créatures ainsi que ce qui nous entourait.

Des pelouses, des arbres, des fleurs, tous d'étranges couleurs par rapport à la Terre, des habitations, du moins c'est ce qu'il me semblait, certaines à demi enfouies dans le sol, à cÎté de grosses bulles brillantes dont on ne voyait pas l'intérieur, quelques animaux domestiques, qui d'une certaine façon ressemblaient aux nÎtres. Plus par leur comportement que par leur forme d'ailleurs ! J'étais comme hypnotisée et soudain, je butais sur quelque chose et m'étalais de tout mon long.

« - Bougre d'andouille ! Tu ne peux pas regarder oĂč tu mets les pieds ! »

Stupéfaite, toujours étalée par terre, je relevais le nez pour voir


.un gros champignon ! Oui ! Vous avez bien lu !( vous entendez bien !) Un gros champignon, vous savez ces champignons au chapeau allongé qu'on dirait des 


enfin qui ont une forme phallique ! Et, le champignon s'adressait à moi !

« - Comment qu'i'm cause l'aut' » Rétorquais-je.

« - L'aut' l'a un nom ! » Qu'i'm dit le légume !

« - Oh ! j't'appelle pas barback moi ! » Ma saleté d'I.A lui avait communiqué ma pensée! La traßtresse.

J'étais soufflée, d'abord, en quelques instants, il semblait que toute cette communauté ait appris ma langue, mais en plus ils étaient grossiers. Suis pas grossiÚre moi !

« - D'abord, je suis invitĂ©e ici, donc, tu as Ă  ĂȘtre poli ! Ensuite, tu n'as qu'Ă  ne pas traĂźner dans les pieds ! »

« - Ben dis ! je suis chez moi ici, et quand je me nourris, j'ai quand mĂȘme le droit de le faire Ă  ma table ! »

« - OĂč ? OĂč tu vois une table toi ? »

« - Ben c'est pour que tu comprennes ! En fait, ma table, c'est le sol ! Je me nourris de ce qu'il y a dans la terre ! »

Ben voui ! Je me sentais un peu c
. Evidemment, oĂč aurait bien pu se nourrir un champignon ?Nasebrok la mĂ©mĂ© !

Bon, j'ai commencé la nouvelle année à tenter de finir mon histoire, mais je ne vais pas y passer la nuit ! Suite au prochain épisode !

Les autres m'attendaient. Je laissais MÎssieur le Champignon à son déjeuné et rejoignais le groupe.

Nous arrivùmes bien vite à la maison de l'amitié. Là le reste de la communauté nous attendait. Ils me tombÚrent dessus comme la misÚre sur le pauvre monde !

Il me palpaient, touchaient mes cheveux, mes yeux, mon nez, ma bouche. J'ai horreur que l'on me touche le nez ! Et tout le monde parlait en mĂȘme temps. Je n'entendais mĂȘme plus mon I.A dans ce souk.

Je piquais ma crise et hurlais :

« VOUS ALLEZ ME LACHER, OUI ! »

Aussi sec, un grand silence se fit. LĂ , quand mĂȘme je me sentais gĂȘnĂ©e. C'est vrai aprĂšs tout, ils m'accueillaient avec bienveillance et Ă©taient curieux de comprendre ce que j'Ă©tais !

Je repris la parole :

« - Je vous prie de m'excuser, mais sur ma planÚte, on ne triture pas les gens comme vous venez de le faire ! C'est insupportable. »

Ils s'étaient tous placés à prudente distance, et attendaient sans piper. Je le sentais mal ce coup là !

L'ĂȘtre girafe s'approcha.

« - C'est nous qui sommes désolés, nous nous sommes laissés emporter. Nous non plus nous ne nous triturons pas ainsi. »

« - C'est bon, ça va, on va pas en faire un plat ! » Soudain, je réalisais ce que je venais de dire. Et si j'étais là pour ça ? J'avais vu la quatriÚme dimension à la télé, les E.T débarquaient et faisaient ami-ami avec les humains, les emmenaient sur leur vaisseau, les nourrissaient, s'en occupaient à la perfection et les pauvres idiots finissaient dans le garde-manger !

Un Ă©clat de rire retentit.

« - Tu as vraiment besoin de leur répéter tout ce que je pense ? »

« - Attends, c'est trop drĂŽle ! Faudrait vraiment en avoir envie ! Tu t'es vue ? Si tu fais 50 kilos toute mouillĂ©e c'est beaucoup ! MĂȘme en rajoutant des lĂ©gumes, y aurait pas assez pour tout le monde ! »

« - Pauv'naze, c'est facile de se moquer ! Je ne sais toujours pas ce que je fais là moi ! »

« - Vraiment ? Tu n'as pas encore compris ? Et pourtant, moi qui lis dans ton esprit, je vois les prĂ©mices de la comprĂ©hension. Eh bien ! Nous attendrons encore un peu, tu finiras peut-ĂȘtre par Ă©couter ton subconscient ! »

Elle m'Ă©nervait, mais elle m'Ă©nervait grave ! Grave de chez grave ! Je vous le dis !

Enfin, ce qui me parut ĂȘtre des enfants, par leur taille et par leur apparence (qui dĂ©montrait que ces ĂȘtres avaient formĂ© des couples vraiment trĂšs Ă©clectiques, pensez ! Un poireau avec un poisson par exemple !) Bref, les « enfants » s'approchĂšrent et me demandĂšrent de parler de ma planĂšte.

Pas Ă©vident d'expliquer la Terre Ă  des ĂȘtres qui vivent Ă  l'opposĂ© de ce que nous sommes !

Je décidais de leur raconter Noël, ce n'était que des gosses aprÚs tout.

Et c'est comme ça que les adultes, Ă©coutant l'histoire, se mirent Ă  prĂ©parer un sapin artificiel gĂ©ant avec l'aide des Cylons et de machines trĂšs compliquĂ©es. Et que je me suis retrouvĂ©e suspendue dans l'arbre comme je vous l'ai racontĂ© au dĂ©but de l'histoire. Pendant ma suspension, j'ai d'ailleurs fini par me dire que c'Ă©tait un coup de l' I.A pour me punir de ma prĂ©tention d'humain supĂ©rieur ! Ah lĂ  ! Pour ĂȘtre supĂ©rieure, j'Ă©tais supĂ©rieure ! A trois mĂštres de haut pas moins !

Lorsque enfin, je fus décrochée de mon arbre, ils me servirent à manger.

« - Beurk ! C'est quoi ça ? »

« - Goûte avant de critiquer, tu n'as pas faim ? »

J'avais faim, et l'instinct de survie fut le plus fort, je mangeais et oh ! surprise ! C'était l'équivalent du flocon d'avoine ! J'aime bien moi ! Et alors ! Chacun ses goûts !

Peu aprĂšs, mon I.A me proposa d'aller faire un brin de toilette.

« - J'ignore si c'est ton odeur naturelle, mais



 eh bien



 tu sens mauvais ! »

« - Evidemment ! Vous n'avez cessé de me presser, de me bousculer, pour finalement me pendre et enfin, enfin, vous avez pensé à me nourrir, mais pas un instant, vous n'avez estimé que je pouvais avoir besoin de me laver ! »

« - Tais-toi ! Tu n'y a mĂȘme pas pensĂ© ! »

J'admets, c'était vrai, j'étais tellement tourneboulée par ce qui m'arrivait que j'en avais oublié tout le reste.

Elle me conduisit dans une habitation de « Girafide » et la propriétaire des lieux m'accueillit avec bienveillance.

Elle m'indiqua la salle d'eau et je me douchais longuement. Pas étonnée d'ailleurs que leurs douches ressemblent aux nÎtres.

Je finis par sortir et sur un banc dans la salle d'eau, quelqu'un avait posé une robe toute simple mais propre. Je m'habillais.

Je rejoignis la Girafide et la remerciais.

Sur les instances de Cindy, je pris le chemin de la forĂȘt. Les arbres et les plantes n'avaient pas du tout les mĂȘmes teintes que chez nous, mais c'Ă©tait magnifique, les bleus, les mauves et les roses sur une prĂ©dominance de rouge rendaient cet endroit magique.

Le chemin menait Ă  une clairiĂšre, au centre, une habitation de bois qui se fondait dans le dĂ©cor. J'avais vu en sortant du village que tout semblait amĂ©nagĂ© pour s'harmoniser avec le lieu lui-mĂȘme.

Emerveillée devant tous ces arbres superbes, je m'appuyais contre le tronc de l'un d'entre eux.

« - Pas désagréable le contact humain ! » dit une grosse voix dans mon dos.

Je ne fis qu'un bond !

« - M'enfin ! Pouvais pas prévenir, non ? Tu m'as fichu la trouille ! »

Il partit d'un grand rire, contagieux je dois bien le dire, et j'eus beaucoup de mal Ă  m'arrĂȘter. Je suppose que la nervositĂ© y Ă©tait pour quelque chose.

Enfin calmée, je posais la question qui me brûlait les lÚvres :

« - Si je comprends bien, vous vivez tous ici, vous formez une forĂȘt d' Ent ? »

« - Non pas, mais chaque forĂȘt Ă  les siens. Nous sommes, comme dans cette histoire que tu as lue, les pasteurs de nos forĂȘts. Sur notre planĂšte d'origine, ce sont les arbres et les plantes qui ont Ă©voluĂ©. Mais bientĂŽt, les guerres, la pollution, le mal ont rĂ©gnĂ© en maĂźtres. La planĂšte se mourait lentement mais sĂ»rement. Certains d'entre nous se rĂ©voltaient contre tout ça, mais, isolĂ©s, nous ignorions quoi faire. Et lĂ , les I.A sont intervenues. Nous avons dĂ©cidĂ© de partir. Nous ne pouvions changer notre monde, alors nous allions changer de monde. C'est ce qui s'est passĂ© pour les autres aussi, ceux que tu appelles « poissonides, girafides, les tigrous et tous les autres. »

« - Et vous ĂȘtes arrivĂ©s ici ! »

« - Oui, et chacun depuis utilise ses connaissances pour le bien de tous. Les Ents comme tu nous appelles, ainsi que les plantes Ă©voluĂ©es, s'occupent de la terre et des arbres, prĂ©parent les dĂ©coctions ou infusions, les emplĂątres etc

. Tout ce qui soigne. Les « poissonides » par leur connaissance de l'eau sont nos pĂȘcheurs, tu l'auras compris, tous les autres se dĂ©clinent en agriculteurs, Ă©leveurs, techniciens, enseignants

 Chacun trouve sa place et est utile aux autres. »

« - Des techniciens ? »

« - Bien sûr ! La technologie fait partie de l'évolution ! Le tout est de savoir s'en servir à bon escient. Ainsi nous contrÎlons tout sur la planÚte, nous vérifions en permanence que rien ne vient la polluer, que tout se passe bien pour tout le monde. Nous utilisons des machines et des robots pour les travaux difficiles, les ordinateurs pour toutes sorte d'applications. »

« - Et vous ne vous disputez jamais ? Pas de guerre ici ? »

« - Non, nous vivons tous en bonne intelligence. Lorsqu'un problĂšme se pose, nous en parlons tous ensemble, par groupe, et chaque groupe dĂ©signe un porte-parole, et ceux-ci forment Ă  leur tour un nouveau groupe, et ce jusqu'Ă  ce que nous parvenions Ă  dĂ©gager les lignes principales du problĂšme et de ses solutions possibles. Nous dĂ©cidons ensemble. Et nos I.A nous permettent d'aller trĂšs vite ! De plus, chez nous, pas de sectes, de religions, nous avons compris que NOUS sommes la Force, nous tendons tous vers un mĂȘme but : la paix dans la beautĂ© du monde, une vraie vie. »

« - Une question encore. Vos « Tigrous », vos prédateurs évolués, à quoi vous servent-ils ? »

« - A nous protĂ©ger. Notre planĂšte est riche, elle regorge de tout, nourriture, mĂ©taux prĂ©cieux ou autres, bois, et Ă©ventuellement, bĂ©tail ou esclaves ! Nous ne sommes pas belliqueux mais ceux que nous avons laissĂ©s derriĂšre nous on fait la preuve de leur agressivitĂ©, de leur besoin de puissance et de richesses. Il nous Ă©tait impossible de ne pas avoir d'armĂ©e. Nos « prĂ©dateurs » comme tu dis, sont nos gardiens. Ils scrutent l'espace en permanence, prĂȘts Ă  nous dĂ©fendre. Ils ne font que ça, s'entraĂźner, scruter, Ă©tudier. »

« - Atta, atta ! des esclaves ? »

« - oui, pendant un temps. Ce sont nos prisonniers, le temps qu'ils s'adaptent, comprennent et acceptent notre maniÚre de vivre, ce qui ne tarde jamais ! » Et il repartit d'un gros rire.

Je le remerciais de ses explications et retournais, pensive, vers le village.

« - Tu as compris maintenant ? »

« - Oui, Cindy, j'ai compris. »

« - Vraiment ? »

« - Oui ! Vraiment ! Tu me crois stupide ou quoi ? »

« - Quoi ! »

« - Idiote ! »

« - Crétine ! »

« - Bon ! Ca va bien là ! On ne va pas se disputer non ! » Je souriais, finalement je l'aimais bien mon I.A.

« - Si tu as vraiment compris, il est peut-ĂȘtre temps d'ouvrir les yeux, non ? »

« - D'ouvrir les yeux ? Que veux-tu dire ? »

« - Regarde vraiment autour de toi, regarde avec toute ton Ăąme, tout ton esprit et tout ton cƓur ! Regarde avec ton intelligence aussi ! »

Je regardais, je voyais tous ces ĂȘtres, certains travaillaient Ă  amĂ©liorer leur habitat, d'autres Ă©tendaient du linge, d'autres plus loin dans les champs travaillaient la terre. Et j'entendais des rires, des chants. Les enfants sortirent de ce qui devait ĂȘtre l'Ă©cole.

Heureux. Tous ces gens étaient heureux. Ils connaissaient bien sûr aussi la maladie, la douleur, la mort, mais ils abordaient la vie d'une autre maniÚre..

Ils Ă©taient originaires de planĂštes si diffĂ©rentes, leur apparence mĂȘme semblaient Ă  l'opposĂ© les unes des autres et pourtant, je regardais les enfants issus de ces mĂ©langes, ces enfants qui s'Ă©battaient en ce lieu en pleine confiance, et les larmes me montĂšrent aux yeux. Je clignais pour chasser ces larmes.

« - Maintenant, tu comprends vraiment » La voix de Cindy rĂ©sonnait dans ma tĂȘte.

Et ce fut comme si l'air se déchirait.

Les ĂȘtres de ces galaxies lointaines, se transformaient, et je voyais lĂ , des humains de tous horizons, de toute couleurs, de toute nature ! Personne ici ne faisait de distinction, ne se posait la question de savoir qui pouvait paraĂźtre normal ou pas, ici, tout Ă©tait normal ! Comme cela devrait ĂȘtre, parce que chacun Ă  sa place ici, chacun apporte sa pierre Ă  l'Ă©difice du monde et chacun est l'enfant de quelqu'un.

«- Mais

.. Et les I.A alors ? Qui es-tu Cindy ? »

« - Lol ! Jiminy Criquet ! »

Oui, Jiminy Criquet, j'Ă©tais un pantin, et je devenais enfin un ĂȘtre humain. Je prenais enfin conscience.

«- Et les autres I.A ? »

« - La conscience collective ! A vivre ensemble, en bonne harmonie, en s'acceptant, et non en se tolérant, on se lie vite aux autres ! »

« - Mais pourtant la tolérance, c'est ce que tout le monde prÎne ! »

« - Connais-tu la définition de : tolérance ? Je n'aime pas ce mot qui sous-entend la supériorité de certains, alors que nous sommes égaux ! »

Le lendemain matin, je m'Ă©veillais dans mon lit. Tout ça n'Ă©tait donc qu'un rĂȘve? Peut-ĂȘtre, mais il m'avait permis de rĂ©aliser bien des choses. J'allais quand mĂȘme regretter de ne plus pouvoir voyager!

« - Tu es sĂ»re ? » dit une petite voix dans ma tĂȘte.

Tolérance :

Fait de tolĂ©rer quelque chose, d'admettre avec une certaine passivitĂ©, avec condescendance parfois, ce que l'on aurait le pouvoir d'interdire, le droit d'empĂȘcher.

Acte accompli sur le fonds d'autrui, mais avec la permission expresse ou tacite du propriétaire qui peut y mettre fin à tout moment.

Etat d'esprit de quelqu'un ouvert à autrui et admettant des maniÚres de penser et d'agir différentes des siennes.

Qui a le droit d'admettre un autre ĂȘtre humain ? Nous avons tous le droit d'exister, c'est comme ça et ce n'est pas une question d'admission, nous sommes !

Ar Men

Zic :

· Vous citez le nom de l'artiste

· Vous distribuez tous vos travaux dĂ©rivĂ©s de cet album sous la mĂȘme licence

Extraits de A.K.1974 - Flight 5104, A Chilled Experience Vol.2: : http://www.jamendo.com/fr/album/40117

Ainsi que quelques trÚs courts extraits de B.O de séries ou films cites ci-dessous

Petit lexique pour ceux qui ne connaissent pas les héros cités dans la petite histoire :

Traquemort de Simon R. Green. Roman SF , voir :

http://livre.fnac.com/a1315856/Traquemort-T1-Le-proscrit-Simon-R-Green?PID=1

HĂ©ros principal : Owen Traquemort

HĂ©roĂŻne principale : Hazel Dark

Parmi les ennemis : les Intelligences Artificielles de Shub

Les cylons : robots pourchassant le Galactica

Apollo, Starbuck : Héros de la série télévisée : Galactica , voir : http://www.battlestargalactica-online.com/galactica1978/

Stargate : http://www.stargate-fusion.com/

Starwars:

http://www.cite-sciences.fr/francais/ala_cite/expositions/star_wars/content_flash_fr.php?v=

Star trek: http://www.syti.net/StarTrek.html

Monsieur Spock: Vulcain

Dorothée et la sorciÚre de l'Est :Magiciend'Oz : Film culte aux U.S.A

http://www.dailymotion.com/video/x32tyl_judy-garland-over-the-rainbow-extra_shortfilms

La 4Ăšme dimension : http://www.allocine.fr/series/ficheserie_gen_cserie=382.html

Ou http://www.wat.tv/video/serie-quatrieme-dimension-khiv_kg88_.html

Barbie : http://fr.barbie.com/