« Câest dur dâexpliquer... le monde informe, sans forme, difforme... Le monde de la casse... On perd les mots, on perd les repĂšres. Les mots sont-ils les repĂšres ? RepĂšres perdus... Perds et reperds... Monde inconnu, inexplorĂ©... Infini et indĂ©fini... Sans forme, sans limite, sans bord... AbĂźme... Le monde abimĂ© est un abĂźme... On bascule, tout bouscule.
Seul. On est seul. Personne ne peut parler de cette expĂ©rience inquiĂ©tante. Quelquâun a-t-il vĂ©cu ce basculement, cet ?... Horrible â et Ă©trangement merveilleux, parfois... Parce que, lĂ -bas, on ne connaĂźt plus les limites, ni le temps, on flotte, tout simplement. Bienheureux... »