" Beaucoup de nostalgie et surtout « un cri du cĆur ». Câest ainsi que lâon pourrait qualifier ce tĂ©moignage de Med SADI au sujet de la dissolution, en juillet 2012, du Centre de DĂ©veloppement et dâApplication des Techniques PĂ©troliĂšres et GaziĂšres « NAFTOGAZ » de Hassi-Messaoud⊠Comme pour mieux nous prĂ©parer Ă cette fin amĂšre, lâauteur commence par nous promener, au hasard des formations quâil a eu Ă y dispenser, Ă travers les diffĂ©rentes structures de SONATRACH en agrĂ©mentant ses rĂ©cits dâanecdotes sur la dure vie des pĂ©troliers dans le Sud du pays. Il nâomet pas de rendre hommage au passage Ă ces cadres, issus des Ă©coles algĂ©riennes de BoumerdĂšs pour le dĂ©fi quâils ont brillamment relevĂ© Ă lâoccasion de la nationalisation des hydrocarbures en 1971. Par-delĂ les Ă©ventuelles rancĆurs et animositĂ©s, de gros dĂ©gĂąts ont Ă©tĂ© commis. Comme bien des malheurs qui nous arrivent, ces dĂ©gĂąts auraient pu ĂȘtre Ă©vitĂ©s. Si ce tĂ©moignage amĂšne quelques responsables Ă remettre en cause leurs certitudes, alors il nâaura pas Ă©tĂ© vain. Sinon il faudrait encore mĂ©diter la fameuse blague de Fellag : « Nous algĂ©riens, quand nous arrivons au fond, nous creusons encore. »". Da Mohand