« Vous savez, si je lâavais devant moi maintenant, voilĂ ce que je lui dirais : âSalaud ! Tu continues Ă la violer. Cela ne sâarrĂȘtera donc jamais !â. Oui, pour moi, il Ă©tait encore lĂ , toujours prĂ©sent, le responsable de son Ă©tat de souffrance. Pas nâimporte quel Ă©tat : celui dâenfant maltraitĂ©e et maintenant de femme brisĂ©e Ă la recherche dâune vie perdue, partie en mille morceaux, comme un puzzle auquel il manquerait des piĂšces. Pour Francelise, il vivait avec elle en permanence. Lâenfer, câĂ©tait son pĂšre. Nous Ă©tions des esclaves en complĂšte soumission avec, aux pieds, des chaĂźnes invisibles que nous Ă©tions les seules Ă voir, mais qui nous faisaient souffrir atrocement. »