À ceux qui ont peur des immigrants. À ceux qui aiment les immigrants. Aux déracinés. Aux inquiets. Et à ceux qui ont envie de croire en l'amour.
Avec Peut-être que je connais l'exil, Annick Charlebois pose sur la société québécoise un regard lucide, plein d'humour et de tendresse, et s'interroge, par le biais de ses personnages, sur ce qui forge notre identité, notre culture et notre appartenance à une communauté.
Peut-on connaître l'exil sur la terre de ses ancêtres? Peut-on porter ses racines en soi quand on habite un pays étranger?
Justine est Québécoise, Miguel est Salvadorien et ils sont amoureux. Elle est insomniaque, pense trop et s'en fait pour des riens. Seuls son humour et son sens aigu de l'autodérision l'empêchent de sombrer. Lui est plein d'une assurance tranquille, prend la vie à la légère, comme elle se présente, comme il se doit. Ils vivent à Montréal, où Miguel a immigré pour échapper à la guerre. Ils sont donc sur son territoire à elle. Pourtant, au sein de ce couple, c'est probablement Justine la plus déracinée et la moins bien adaptée des deux...
De Montréal à San Salvador, en passant par La Havane et le nord de la France, on suit donc Miguel et Justine dans leur exil respectif, dans leur quête de repères et d'enracinement mais, surtout, dans leur grande histoire d'amour.