Dans ce court recueil, L’auteur célèbre l’amour. Ce sera l’unique thème de ses vingt poèmes, un qui peut être amour fort, contrarié, triste, douloureux, comme dans toute histoire que l’on a pu connaître ou vivre. Et elle annonce directement sa volonté dans le texte qui ouvre l’ouvrage − « Le vrai amour » − en déclarant qu’elle ne veut pas « d’une rose qui se fane rapidement, comme un amour qui ne lutte pas pour exister ». Elle évoque aussi merveilleusement l’âge avançant dans l’émouvant « Quand on vieillira » où elle parle du couple au seuil de la mort, de l’ultime étape de l’existence, vieillir et mourir ensemble. Elle n’oublie pas non plus une notion importante dans toute histoire d’amour, celle du pardon, disant dans « Le bonheur » qu’il vaut mieux parfois se remémorer les moments heureux, toujours profiter de chaque instant que la vie nous offre et savoir s’offrir une deuxième chance en faisant fi des autres. Enfin elle conclut dans son dernier poème sur la portée que peuvent avoir les mots, opposant finement les deux termes « renaissance » et « poignard ».
maïa
7/31/2024
je me voyais un peu a travers c’etait sympa