Un immense peuple a accédé récemment aux joies de la démocratie capitaliste après des années de communisme. Depuis quinze ans la fameuse âme slave a été soumise a des changements sans précédents. Il était temps de dresser un portrait exhaustif aussi bien des moeurs que de la psychologie des Russes. La première partie de l'ouvrage dresse un tableau précis des nouvelles valeurs du pays (comme le désir de bonheur individuel) et de celles qui perdurent (comme l'amour de la patrie). Nous entrons ensuite dans le détail des règles qui gouvernent le mode de vie des Russes, logement, place de la femme, nouveau consumérisme, relations familiales et humaines. Y a-t-il une psychologie russe et surtout comment communiquer et s'entendre avec eux ? L'analyse de cette dernière question s'avèrera aussi utile aux voyageurs qu'aux hommes d'affaires, qui sans l'assimilation de certains traits « byzantins » pourrait croire, à leurs dépends, que les slaves sont des européens comme les autres alors qu'ils sont empreints « d'irrationnel et de sensualisme oriental ». On découvre un Russe dont « l'individualisme » même reste une affaire de famille. On découvre ainsi sa volonté latente « d'être comme les autres, de ne pas sortir du lot », sa difficulté à distinguer encore « ce qui lui appartient de ce qui ne lui appartient pas », et son habitude d'endurer la vie en escomptant les sacrifices, ce qui mène parfois au phénomène dit « de la grenouille cuite » : « on la cuit à petit feu et elle ne le sent pas ».