C’est un adage bien connu : il ne faut jamais dire « Fontaine… ». Après avoir plusieurs fois abordé le sujet (sur lequel on peut toujours s’étendre) au cours de mini-reportages, et encouragé par des amis pourtant hétéros purs et durs, le journaliste en herbe fait une incursion dans l’univers étrange des transsexuels, et, même s’il en est revenu depuis, découvre une réalité très éloignée de celle présentée par les médias.
Préférant le récit à l’analyse, il se contente de coucher (sic) ses impressions du moment, parfois naïvement, mais toujours avec sincérité, de façon à garder les traces de son passage [à l’acte] dans ce que beaucoup pourraient considérer comme une transgression. Loin de tout militantisme et de toute provocation, il ne s’agit ici que de dévoiler une des mille facettes de la nature humaine, complexe et mystérieuse.
Ce faisant, ces confessions sur l’oreiller permettent aussi de démontrer que, en respectant les règles et les personnes, on peut transformer Pattaya la sulfureuse en une sorte d’abbaye de Thélème (« Fais ce que voudras ») chère à Rabelais, avec une énorme différence : loin d’être une utopie réservée à une élite, cette réalité est très accessible [aux citoyens lambda], pour peu que l’on s’en donne les moyens et que l’on adopte la bonne attitude.
Pour public averti.