« Oui, câest les vacances en France et moi je suis lĂ , Ă dix mille kilomĂštres Ă essayer de retrouver la trace de mon ami dâenfance dont on est sans nouvelles au Cambodge. Mon naturel optimiste ne mâempĂȘche pas, nĂ©anmoins, dâenvisager le pire. On ne comptait plus les journalistes qui avaient disparu au Cambodge pendant la guerre. Je repense Ă un article du Nouvel Observateur datĂ© du 22 mai 1978 oĂč Katia D. Kaupp retraçait Ă lâoccasion dâune exposition et dâun livre qui lui Ă©tait consacrĂ© la brĂšve carriĂšre de Gilles Caron qui avait disparu au Cambodge le 5 avril 1970. »