« Sans lui » tire Ă boulets rouges sur lâĂ©ternelle imbĂ©cillitĂ© des prudents et des lĂąches, de ceux qui confondent lâamour avec la possession : un homme quitte une femme sous la pression de ses parents, mais on nâest jamais sĂ»r quâil la quitte vraiment. Câest fĂ©roce, et tellement plein dâamour : un mĂ©lange de cruautĂ© et de bontĂ© trĂšs rare. Il y a aussi, sans doute, dans ce thĂ©Ăątre dâĂ©corchĂ©e qui met Ă nu notre systĂšme sanguin, quelque chose dâautobiographique, mais des vĂ©ritĂ©s personnelles distordues jusquâĂ lâamusement le plus libre, le plus libĂ©rĂ© et le plus libĂ©ratoire. (Extrait de la prĂ©face de Gilles Costaz)