Les sciences ont toujours intéressé les pouvoirs, qu'ils soient économiques ou politiques, et leurs développements ont toujours été marqués par eux. Inversement les sciences ont souvent offert des outils neufs permettant aux puissants de transformer radicalement la nature et les sociétés. Dans ce livre, cette thèse est étayée par une relecture des régimes de production des savoirs qui ont marqué l'Occident, et de leurs effets sur nos rapports au monde et à la nature.