Je suis un adepte de la promenade dans les forêts. Et pendant mes marches sur les sentiers pédestres, presque en toutes saisons, j’aime à chaque fois m’arrêter au bord d’une rivière et écouter le bruit des ondes, calmes, en cascades ou en torrents. C’est mon point de repère. Cet environnement m’appelle à faire de la relaxation et m’invite surtout à une méditation profonde qui m’emmène souvent loin dans mes pensées, au plus profond de mes souvenirs d’enfance, de ma jeunesse et de ma vie d’adulte.
Sous les murmures des ondes, j’ai appris à apprécier la musique pure de la mère nature, sans partition, sans fausse note, en crescendo, en allegro, en adagio, dépendant de mes émotions, exécutés par des musiciens bucoliques capables de me montrer que l’amour pur se trouve dans leur symphonie, leur menuet, leur pastoral, leur sérénade et leur sonate.