Paul Feder soulĂšve le couvercle sur des trafics en tout genre... il est temps de nettoyer la pourriture...
UNE FOIS LâECHELLE convenablement posĂ©e, le vieux grimpa sur la cuve. Le banyuls avait dĂ©bordĂ© et coulĂ© sur le dessus, ça nâaurait pas dĂ» se produire, la fermentation Ă©tait finie depuis longtemps. Il dĂ©verrouilla les fixations de la trappe et se pencha prudemment. Le vin affleurait le bord supĂ©rieur de la cuve, quelque chose de bizarre flottait sous la surface. Alfons tendit la main et tira lâobjet Ă lui. CâĂ©tait un tissu, genre veste. Le vieux mit quelques secondes Ă rĂ©aliser que dans la veste il y avait un corps, un corps sans tĂȘte.
Il se redressa et eut un dĂ©but de vertige. La cuve avait Ă©tĂ© collĂ©e par le sang, le sang du cadavre... Il dĂ©couvrit alors le visage de Romain, qui lâobservait dâen bas avec curiositĂ©.
â Tout va bien, pĂ©pĂ© ? demanda le jeune qui avait remarquĂ© le teint livide du vieux.
â Oui... euh, je viens de me souvenir dâun rendez-vous important Ă la Chambre dâAgriculture, Ă Perpignan. Tu peux rentrer chez-toi, va, annonça-t-il dâun ton incertain.
Avec Tsunamis on retrouve les ambiances rythmĂ©es de Gildas Girodeau, sombres mais pleines dâhumanitĂ©. Ce polar marque le grand retour de Paul Feder et de tous les personnages de la saga initiĂ©e en 2005.