« Nous nous éveillâmes à l’aube, à la même heure que notre ami le soleil. Mais était-ce la fin d’un rêve ou le début d’un songe ? Une explosion de couleurs vives nous transporta au jardin d’Éden : des cocotiers, des manguiers, des bougainvilliers, des palmiers et des caïmitiers, entre autres, se dressaient devant nous. Le tout sur un fond sonore d’un disque d’une chorale d’oiseaux locaux. Et si on se prêtait au jeu de la découverte, on entendait le “roulis boulis” des vagues de l’Atlantique.
Ce son nous attira et, après quelques pas, nous découvrîmes un paysage bucolique. Imaginez la carte postale que vous enverriez à votre meilleur ami pour le faire pâlir d’envie, et bien nous en avions devant nous la copie parfaite. Les odeurs marines et le vent dans nos cheveux en prime.
Puis le gargouillement de nos estomacs nous rappela qu’il était midi en métropole. »