Véronique Saint-Jean demeure à Montréal avec son mari et sa fille adolescente. Elle y mène une vie régulière, jusqu’au jour où elle se rend à une pharmacie nouvellement ouverte dans l’immeuble de son médecin. Accueillie par la pharmacienne-propriétaire Pascale Joubert, elle se voit captivée par le regard vert de Pascale. Ces yeux qui la fixent rejoignent en elle un espace inconnu. Lorsqu’elle prend son ordonnance, sa main effleure au passage celle de Pascale. Aucune parole n’est prononcée, mais un plongeon s’effectue dans les yeux de l’une et de l’autre. Quelque chose en Véronique bascule. Commence pour elle un questionnement qui n’a de cesse de la hanter : quel est ce trouble qu’elle ressent pour Pascale, pourtant une parfaite inconnue?
Véronique tente désespérément de comprendre sa turbulence intérieure. Et là s’installe une valse-hésitation comme elle n’en a jamais connue : incapable de vivre sans l’amour de son mari et de sa fille et ne pouvant se détacher de Pascale.