« La guerre n’en finira pas, dit Zweig en 1942. C’est une guerre éternelle. Plusieurs millénaires de civilisation occidentale s’achèvent. Un nouveau cycle de l’humanité commence. Il n’est pas fait pour moi. Mon monde est passé. Je suis plus proche d’Homère que de 1940. »
Zweig est d’un pessimisme indéfini. Il se désintéresse d’un monde où l’Europe n’existe plus. Déprimé, il ne peut plus se concentrer et renonce à tous les livres qu’il a engagés.
Zweig a noté qu’à Rome, le suicide était un fait commun chez des hommes parfaitement équilibrés. Le difficile, c’est d’en fixer le jour.