Ancien déporté d’Auschwitz, Isaac, philosophe de métier, s’installe dans un petit village ignorant qu’il est composé d’ex-résistants et collaborateurs dans la Deuxième Guerre mondiale. Trahi par le numéro gravé dans son bras, il est, à son insu, à l’origine du retour des « vieux démons » entre les habitants… À la demande du professeur de l’école et du maire, il accepte de témoigner de son vécu dans le camp de la mort et de répondre aux questions des élèves et des adultes. Malgré les hostilités qu’il suscite autour de lui, il devient, grâce à son expérience et son savoir, le personnage central des lieux. Dès son arrivée, en parlant de la vie, de la mort et des morts symboliques, il ne cesse de répandre l’esprit de tolérance et de fraternité. Pour lui, les « morts symboliques » représentent la pierre angulaire du développement de l’humain. Sans elles, ce dernier resterait fixé à « l’animalité ».
À PROPOS DE L'AUTEUR
C’est soucieux de partager ses modestes idées nées de son expérience clinique et de son vécu que José Carcel écrit Vie, mort, morts symboliques.