Marins, douaniers, pĂȘcheurs, gardiens de phares, femmes et fils de la cĂŽte : ils parcourent, observent ou vivent de la mer. Tous mĂšnent face Ă elle une lutte sans relĂąche.
Pris dans la houle et les tempĂȘtes, les uns consacrent leur vie Ă l'ocĂ©an, Ă la fois doux et capricieux. Et derriĂšre, sur les terres frappĂ©es d'embruns glacĂ©s, les autres attendent les barques, construisent des rancĆurs, et se jouent parfois mĂȘme sirĂšnes...
Au fil de trois récits, « La Barque », « La Femme », et « La Mer », nous suivons trois familles, trois destins, trois vies sculptés par la mer.
Prix Goncourt en 1913 devant « Le Grand Meaulnes » de Alain Fournier et « Du cĂŽtĂ© de chez Swann » de Marcel Proust, ce chef-d'Ćuvre de la littĂ©rature française, dresse une peinture des plus poĂ©tiques et vraies du peuple de la mer.
Marc Elder (1884-1933), nom de plume de Marcel Tendron, est un Ă©crivain français, laurĂ©at du prix Goncourt pour son roman « Le Peuple de la mer ». DĂ©fenseur de la culture nantaise, dâoĂč il est originaire, ainsi que critique et historien d'art, et chevalier de la LĂ©gion d'honneur, Marcel Tendron fut aussi conservateur du chĂąteau des ducs de Bretagne Ă Nantes de 1924 Ă 1932, et le premier prĂ©sident de la « SociĂ©tĂ© des amis du musĂ©e des beaux-arts » de Nantes.