Effectuant lâintĂ©rim de son Ă©poux, la MĂšre NoĂ«l tombe sur Sam Ă la langue bien pendue...
« Ce mouflet, il a lâair plutĂŽt intelligent et sensible malgrĂ© les apparences : « Autrefois, Ă NoĂ«l, la maison sentait les raisins qui trempent dans le rhum. La mĂšre faisait toujours cuire un cake le matin, il y avait lâodeur du sapin et celle du feu de la veillĂ©e... Elle nâa pas Ă©tĂ© ramonĂ©e depuis longtemps, cette cheminĂ©e !
â On lâa jamais allumĂ©e.
â Je vois. »
Sâil y a des nuances de gris en littĂ©rature noire, la nouvelle de Manon Torielli serait dâune nuance « gris clair ». Le dialogue entre la MĂšre NoĂ«l et ce gamin dĂ©lurĂ© dĂ©roule une musique triste ragaillardie par la perspective de jours meilleurs.