Le début de la huitième partie : «Rigolette, vivement intéressée au triste sort de la sœur de Pique-Vinaigre, ne la quittait pas des yeux, et allait tâcher de se rapprocher un peu d’elle, lorsque malheureusement un nouveau visiteur, entrant dans le parloir, demanda un détenu, qu’on alla chercher, et s’assit sur le banc entre Jeanne et la grisette.
Celle-ci, à la vue de cet homme, ne put retenir un geste de surprise, presque de crainte…
Elle reconnaissait en lui l’un des deux recors qui étaient venus arrêter Morel, mettant ainsi à exécution la contrainte par corps obtenue contre le lapidaire par Jacques Ferrand.
Cette circonstance, rappelant à Rigolette l’opiniâtre persécuteur de Germain, redoubla sa tristesse, dont elle avait été un peu distraite par les touchantes et pénibles confidences de la sœur de Pique-Vinaigre.
S’éloignant autant qu’elle le put de son nouveau voisin, la grisette s’appuya au mur et retomba dans ses affligeantes pensées.
Source: https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Myst%C3%A8res_de_Paris/Partie_VIII