« Il en est ainsi dans “les jardins où coulent les ruisseaux“ On découvre une luxuriance et même une luxure. La végétation va parfois, souvent, en lignes irrégulières, cela fait bon ménage avec une herbe compréhensive, habituée, pas de contraintes, pas de fatigues inutiles, on grandit ensemble gentiment, dans un roucoulement profond et continu de l’eau. » "Djebel" est un livre qui sent les grandes aires et le musc. Un recueil de poèmes d’une force diffuse, dont le pouvoir d’évocation fait naître les souvenirs là où l’auteur raconte la nature, les gens, la vie. J. Cervier teinte ses textes d’une poésie à la fois simple et érudite, réussissant le tour de force d’immerger le lecteur dans ce monde de senteurs et de soleil de façon instantanée. Sa poésie est authentique et sincère, elle se vit plus qu’elle ne se lit.