« Comme j'aimerais être la petite Annie dans le champ orangé à faire danser le soleil de son regard et, à folle allure dans ces herbes aux temps arrêtés, divaguer avec la voix qui papillonne, la voix qui virevolte, la voix qui chante les petites histoires de ce monde en désordre. Tenez-lui la main jusqu'au bout, jusqu'au bout du monde, dans un sens et puis dans l'autre. Accompagnez Annie dans ses dédales, dans ses folies, dans ses misères d'un autre temps. Ne lui lâchez pas les doigts, jusqu'au bout, jusqu'au bout de ce rêve sans retour. Annie... rêve à jamais ! Je t'en prie... rêve à jamais ! »