Bien malgré lui, Tristan Merqueur n’est que l’un des pions dans la partie qui se joue entre son père, Charles, et Victor Larcher. Brandissant la menace d’une révélation des sombres secrets de Charles, Victor obtient ainsi que sa fille, Judith, épouse Tristan… Les contreparties à cet accord digne d’un autre âge ? L’absorption de la fortune Larcher par les Merqueur impliquant l’écartement de l’héritière de la succession, et une période d’union maritale de deux ans minimum, au terme desquels Judith pourra entrer en possession du domaine en ruines de Kercastel. Apparemment, tout bénéfice pour les Merqueur… Toutefois, qui est cette jeune femme invisible qui sait aussi imposer ses conditions au cœur de ces cyniques tractations ? Qui est cet être qui paraît obstiné et têtu, et qui vient contrecarrer la passion naissante de Tristan pour une mystérieuse femme rencontrée alors que les cieux s’ouvraient et déversaient leurs eaux ? Après « La Vengeance de Béatrice » ou « Les Verts Pâturages », Claude Michel donne à son « Kercastel » une nouvelle héroïne au tempérament indomptable, aux exigences intimes incorruptibles, à l’âme généreuse. Face à elle, un jeune homme qui fait sa mue, qui désapprend toute une éducation aux valeurs inhumaines, déjà conquis par celle qu’il voudra faire véritablement et sincèrement sienne. Judith et Tristan, deux cœurs qui s’apprivoisent sur un arrière-plan familial et social tempétueux, pour une saga flamboyante.