La seule guerre mondiale encore capable de mobiliser l’Occident devra être menée au nom de l’écologie. Le complexe militaro-industriel l’a compris depuis longtemps. Il lui faudra simplement encore quelques années pour que cette prémonition devienne une évidence pour tous. "La Guerre verte" » relate, à travers quelques acteurs involontaires choisis parmi beaucoup d’autres, comment l’écologie s’est transformée en la plus terrifiante propagande de tous les temps. Lorsque ce troisième conflit universel s’achève, la Nature est sauvée et les pollueurs ont disparu de la planète. Une aube nouvelle se lève sur les heureux élus... Ces nouvelles forment une oeuvre de légère anticipation certes politiquement peu correcte mais qui interroge originalement le rapport rarement abordé écologie-pacifisme. De saveur tout aussi philosophique, les autres textes (dont « Poudres de printemps », primé au concours 2008 de la Maison de la Francité) utilisent également un style simple et direct. Ils questionnent les racines du libéralisme, les excès de la religion, les relations troubles entre sciences et religions et, bien sûr, l’amour.