Abandonnée, orpheline, contestataire ou délinquante… La France serait-elle foutue quand sa jeunesse est dans la rue ?C’est en 1976 que l’expression « violence des jeunes » devient officielle. Le Premier ministre Jacques Chirac décide d’instituer un comité d’études sur la violence, la criminalité et la délinquance des jeunes. La France aurait-elle peur de ces filles et de ces garçons qui ont pris la rue et la parole, quelques années plus tôt en 1968 ? Car la jeunesse, en tant que groupe sociologique, est un phénomène nouveau apparu dans les années 50, dans une société française en pleine expansion économique.