C'était la fin des temps et nous allions mourir. Ladislas prit dans ses mains des lambeaux de craies et se mit à dessiner nos portraits à tous sur les parois nues de la caverne. Il m'invita à en faire autant. Ainsi, avant de disparaître, nous immortalisions tous ces regards, ces visages que nous avions tant aimés. Et je crois qu'il en fut ainsi depuis toujours, depuis l'aube de l'humanité.
Elle était donc là, rayonnant sur les murs, notre éternité, l'éternité d'hier.
Passionnée de poésie et membre de la Société des Poètes Français, Parme Ceriset navigue entre Lyon et le Vercors où elle puise son inspiration. Elle publie des textes dans des revues de poésie dont Le Capital des mots, l'Ardent Pays, Lichen, Ressacs, Francopolis, Cabaret, Traction-brabant, (numéros 88 et 90), Bleu d'encre (numéro 43), Florilège 181, Saraswati (numéro 16), l'anthologie internationale Voix de femmes 2021, et sur son blog La plume Amazone. Son recueil N'oublie jamais la saveur de l'aube - Une Amazone contre la mort" a fait l'objet d'une chronique dans La Cause littéraire où elle est devenue depuis l'une des rédactrices. Elle a publié le recueil Le souffle de l'âme sauvage-Libre comme louve aux éditions du Lys bleu fin janvier 2021.