Je préfère l'amour des femmes. Seules éveillent mes sens la douceur de leurs mains, la suavité de leur voix, la finesse de leurs traits. Leurs formes souples où domine la courbe, les soies nuancées de leurs chevelures lisses ou folles, les plis de leurs lèvres, la longueur de leurs cils et leurs yeux si bleus ou si verts ou si sombres m'émeuvent jusqu'à l'angoisse. Rien n'est plus beau que le spectacle de leurs seins arrondis, de leurs fesses épanouies, de leurs chairs souples et rosées. Leur nudité se contemple à l'infini et jamais le mystère n'en est épuisé. Tant de beauté et tant d'oubli. Je n'aime que la caresse de leurs mains sur mon corps, le baiser de leurs lèvres sur mes seins, l'effleurement de leurs doigts entre mes jambes. Là je m'ouvre, là j'exulte...