La gauche décoloniale, sous couvert d’antiracisme et d’anticapitalisme, apparaît comme une extension culturelle du système de production actuel. "Le racisme, c’est cool !" démontre comment, en dépit de son discours subversif, elle délégitime les dernières résistances intellectuelles au capitalisme incarnées par les gens ordinaires. Rodolphe Aguilar y propose une analyse lucide et rigoureuse de cette mouvance de la gauche décoloniale, qu’il qualifie « d’idiote utile du capitalisme », faisant ainsi le jeu de l’extrême droite et son obsession raciale.