PARIS SOUS LA COUPE DE MAÎTRES CHANTEURS
Deuxième partie.
Vingt-cinq ans. C'est le temps qu'il aura fallu à trois bourgeois sans scrupules - un médecin, un avocat et le directeur d'une agence de domestiques - pour glaner suffisamment d'informations compromettantes sur la bonne société parisienne et mettre enfin leur plan à exécution.
Pas de meilleures professions que les leurs en effet pour connaître les secrets et les turpitudes de la population. Les gens sont indiscrets, médisants ; ils apportent d'eux-mêmes les brins de la corde qui les enchaîne peu à peu, tels des esclaves, à leurs maîtres chanteurs.
Le chantage échafaudé par le trio infernal, d'une audace et d'une envergure inouïes, secoue tout Paris.
Qui, sinon Monsieur Lecoq, sera capable de déjouer les rouages de cette formidable machination ?
"J'adore Gaboriau. C'est un bonhomme immense. Le père, le précurseur du roman policier […] Tout Gaboriau est merveilleusement fait". Joseph Kessel, 1947.