Sir William est amateur de jolies jeunes filles... Il raconte ses parties fines dans sa propriété de Twickenham.
Maintenant, mes amours, leur dis-je en les embrassant, qu’allons-nous faire d’abord ? Avez-vous faim ? Voulez-vous manger ? Cette offre parut leur donner grande satisfaction et les prenant toutes deux par la taille je les conduisis à ma chambre. Pâtés, fraises à la crème, abricots disparurent en moins d’un instant. Tandis qu’elles mangeaient, je les explorais, caressant le derrière velouté de la jolie brunette, ou introduisant mon doigt dans le con à peine ombré de la belle blonde. Cette dernière s’appelait Blanche et l’autre Cerise. J’étais transporté de plaisir et me tournant de l’une à l’autre, je les couvrais de baisers. La collation enfin terminée nous allâmes dans le jardin où je leur fis voir toutes les curiosités sans oublier la statue de l’impudent Priape dont la grotesque apparence les fit beaucoup rire, avec son vit tout redressé ; puis je proposai de les balancer un peu sur l’escarpolette.
Edward Sellon est ce qu’on qualifie parfois un écrivain d’« arrière boutique », arrière boutique du libraire sur les rayons de laquelle on trouve cette littérature marginale et sulfureuse pour les Tartuffe. Le mépris à son égard est inutile car "les paralittératures sont de la littérature, quoi qu'on en pense" selon Daniel Fondanèche, auteur de Paralittératures (Vuibert - 2005). (Extrait de la préface de Max Obione)