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L'île des orchidées : Souvenirs d'un médecin-écrivain taïwanais

Livre numérique


L’île des Orchidées, le nom seul fait rêver…

Est-ce ce qui a conduit un jeune médecin-écrivain, Topas Tamapima, à y vivre pendant 3 ans et huit mois (de1987 à 1991) ?

Dans ses Souvenirs d’un médecin sur l’île des Orchidées, consignés au jour le jour, on y découvre :

- l’écume qui reste après la rencontre de deux cultures (autre ethnie, autre langage, autres traditions…) : c’est un merveilleux guide pour apprendre à écouter et soigner « l’autre »

- le poids de la médecine moderne qui veut contraindre et négliger l’esprit de la tradition

- les manoeuvres des politiques qui veulent anéantir toute liberté sous les déchets nucléaires, entre autres…

Un grand livre de tolérance et de sagesse et une histoire vraie et actuelle !

EXTRAIT

Quant à l’île des Orchidées, je n’arrivais pas à me l’imaginer, et ce bien qu’ayant longuement étudié la géographie de la République de Chine. Quand j’étais en troisième année à l’université, j’avais vu par hasard une présentation de l’île dans le journal. Je me souvenais juste qu’il y avait aussi des compatriotes montagnards d’outre-mer qui vivaient librement sur une petite île.

Quant aux raisons pour lesquelles je voulais y exercer, il fallait remonter à une singulière rencontre quatre ans plus tôt. Cette année-là, j’avais malheureusement eu un accident de la route en allant participer à une grande réunion commémorative de réhabilitation de feu Lai He ; j’avais été admis en salle de soins intensifs à l’hôpital Mackay de Taipei, car j’étais dans le coma. Lorsque j’avais peu à peu retrouvé mes esprits au neuvième jour, les premières paroles qui m’étaient parvenues aux oreilles avaient été que « le médecin de l’île des Orchidées était mort ». En fait, le médecin et moi occupions la même salle de soins et en avions été sortis de la même façon, mais pas dans la même direction.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Topas Tamapima est un médecin-écrivain de Taïwan. Il a déjà remporté les prix Wu Zhuoliu et Lai He à la fin des années 80, soit les plus importants de toute la littérature taïwanaise, notamment pour son premier recueil intitulé Le dernier chasseur publié en 1987.