Pourquoi choisir un tel mot ? Le Panégyrique. Toute une
vérité immuable de l'être, de ses contraintes et de ses choix
au milieu de la civilisation ayant abouti, par bien des aspects,
à sa négation. Et pourtant, la quête implicite et inextinguible
de l'être, de cet homo sapiens, se met en exergue en vérité à
travers l'équilibre de sa propre existence au sein de la communauté,la quête du bonheur comme diraient certains, disons plutôt la quiétude de son ressenti et de son rapport avec les autres.
Trop d'objections et de malversations sataniques ont été perpétrées à l'égard de cet équilibre. Dit-on qu'une personne heureuse est "équilibrée",naturellement nous le disons tous et toutes. Mais combien de gens ont atteint cet état d'être qui produit en soi la satisfaction au sein de son environnement et de ses qualités relationnelles ? Très peu assurément au
sein de cette civilisation capitaliste.
Même l'esclave antique avait beaucoup plus de chance de fraterniser réellement dans la perspective d'une libération prochaine, tel un Spartacus et ses acolytes, et l'approche même de la mort était vue comme un écueil secondaire, alors que la mort est de nos jours trop souvent perçue comme très malaisante et pose un froid considérable dans n'importe quelle conversation des strates sociales aliénées. Le prolétaire ancien possédait encore cette puissance d'insurrections et d"anéantissement de la peur de la mort ou de la blessure physique, et même de la peur du dénuement rustique loin des superficialités citadines actuelles. Le panégyrique, dans ce rare ouvrage, ce pamphlet philosophique, est la quête sublime, simple, immuable,
et indomptable de l'homme qui est né homme, se recueillant dans la fertilité de son essence divine, et qui veut retrouver les plus belles traces des existences humaines ancestrales tout en recueillant l'historicité et les progrès de la connaissance accordés par Dieu, afin de vivre enfin la vraie quiétude, et retrouver notamment cet équilibre entre l'homme et la femme au sein de vraies communautés de vie, un jour, espérons-le, dans un monde émancipé..
