À mes parents, À mon épouse, À mes enfants,Quand le cœur s'évide de son printemps, Quand l'esprit se mortifie,Il suffit à Dieu de dire « soit »,Pour que cette substance nous inonde à nouveau,Pour que cet amour nous porte aussitôt. Une fenêtre sur la mer,Au milieu du mur, je découvre un tableau,Qui surplombe l'azur d'argent,Qui gît là, au matin blanc,Il s'ouvre et éclaire la pièceMorne…Je regarde cette image,Qui n'aura jamais de fin,Qui vivra son existence,Un jour, un seul toujours Changeant…Dans ce vivant paysage,Encadré par la fenêtre,Les vagues sont indolentes,Et le vent se faitSilence…