Enfant au regard cocasse et lucide, amoureuse des odeurs, des saveurs et des mots, Béate se désole d’avoir des parents qui ressemblent à des enfants, une sœur calculatrice et un frère lémurien. Le temps qui passe lui apprendra à voir sa famille sous un autre angle : ses parents sont dévastés, sa sœur a une tête de scientifique et son frère est… schizophrène.
Après la mort tragique de ce dernier, Béatrice devra affronter la culpabilité, le passé et surtout la vie qui continue, toujours et encore, malgré tout. Entourée de Wu, une Chinoise qui n’en est pas une et qui peint de grotesques personnages, et de Monsieur Pham, le charismatique Vietnamien du dépanneur qui fait de délicieux rouleaux impériaux, elle découvrira le réconfort et la douceur de l’amitié.
Écrit avec une finesse et une fraîcheur remarquables, Quelque chose comme une odeur de printemps embaume le souvenir d’un hiver beau et glacial, non sans laisser quelques engelures.