Aujourd'hui en France. D'un cÎté : sécurité sociale, congés payés, allocations familiales, médiateur des droits, justice, fiscalité redistributrice... De l'autre : médicaments qui tuent, pesticides qui empoisonnent, autoroutes inutiles, rémunération indécente de certains élus, cumul des mandats...
Le progrés social cÎtoie le mépris social et les discours humanistes cÎtoient les mensonges éhontés.
Pourquoi nous faisons-nous autant de mal, alors que nous avons tout pour faire le bien ? Est-ce dû au déclin de notre civilisation judéo-chrétienne, et la perte de repÚres qui l'accompagne, comme l'avance Michel Onfray ? La morale judéo-chrétienne s'efface effectivement. Il n'en reste que des bribes ici et là . Mais à sa place, une autre morale n'est-elle pas possible ?
Une morale française, humaniste, qui incite l'ĂȘtre humain au meilleur de lui-mĂȘme, sur le plan personnel comme sur le plan social : voilĂ ce que j'ai cherchĂ©. Oui, je l'ai cherchĂ©, moi qui ai grandi hors de France et qui suis "de retour" sur la terre de mes ancĂȘtres. C'est aussi une recherche pour mieux connaĂźtre mon pays. Vu de l'Ă©tranger, il me paraissait immobile et triste ; y habitant, on me dit qu'on fait pour le mieux - je n'y crois pas. Une morale française, s'il en existe bien une aux fondements de tous les aspects positifs de notre societĂ© et de son rayonnement international, ne doit-elle pas ĂȘtre au contraire un mouvement vers la joir ?
ContrÎlons-nous et nous serons heureux ? Qu'en aurait pensé Jean-Marie Domenach ? Je l'ai interrogé via l'héritage qu'il nous a laissé, et il m'a dit qu'il existe bel et bien une morale française.