Ce recueil de nouvelles sous formes de contes sont d'une grande diversité. Leur dénominateur commun est, selon l'auteur, la cruauté. En effet, Villiers y montre sans fard, avec cynisme parfois, les travers de ses contemporains qui semblent bien cupides (Virginie et Paul), sots et superficiels (La machine à gloire). Néanmoins, les Contes ne se bornent pas, tant s'en faut, à une critique du temps : le fantastique (Véra, L'Intersigne) est représenté. Surtout, dans la plupart des contes transparaissent un sens du tragique et une poésie conformes à leur auteur, aristocrate ruiné, dramaturge sans succès et amoureux du Beau.