Diloy, c'est un pauvre homme forcé de voyager de ferme en ferme pour gagner sa vie.
Félicie, c'est une petite fille de la haute société qui méprise et considère comme moins-que-rien les gens du peuple.
Un jour, dans une forêt reculée, Félicie, sa famille et Diloy font face à un ours dressé sur ses pattes, la gueule béante couverte de bave. Seul le chemineau s'élance héroïquement au-devant du danger et plonge sur l'animal sauvage...
Sur le thème de l'inégalité sociale et du jugement moral, la Comtesse de Ségur brode des épisodes aussi palpitants qu'édifiants. Félicie devra apprendre à accepter les différences et ce vagabond toujours prêt à sauver quiconque est en danger.
La Comtesse de Ségur (1799-1874) est une femme de lettre. Elle est issue d’une famille noble Russe. Elle passe son enfance à Moscou, mais en 1812, suite à l’invasion de la Russie par la Grande Armée, sa famille est forcée de partir pour la Pologne, l’Allemagne puis l’Italie. La comtesse est souvent prise de crises et de périodes de mutisme. Elle doit alors écrire sur sa fameuse ardoise. Elle ne touche cependant à l’écriture qu’à cinquante ans. Elle commence dès lors à noter les contes qu’elle raconte à ses petits-enfants, et les regroupe dans « Les Nouveaux Contes de fées ». Son succès la pousse à publier un ouvrage pour chacun de ses petits-enfants. Elle est aussi connue pour les fameux « Malheurs de Sophie », tirés de ses propres expériences.