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Le bimbo allemand 3

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Mercredi 03 septembre 2014. C'est un temps pluvieux. Marcus Alexander est assis dans la salle Ă  manger de l'hĂŽtel Adler Ă  Hanovre. Le buffet du matin est Ă  la hauteur des attentes d'un hĂŽtel 5 Ă©toiles. L'odeur des produits de boulangerie maison est dans l'air. Il se mĂȘle Ă  de nombreuses autres fragrances sĂ©duisantes. Par exemple, le cafĂ© fraĂźchement moulu et infusĂ©. Ou les petits dĂ©jeuners chauds, qui peuvent ĂȘtre commandĂ©s fraĂźchement prĂ©parĂ©s Ă  table.

Marcus commande un pot de cafĂ© frais. Y compris le petit-dĂ©jeuner toscan. Marcus adore la salade de tomates fraĂźches Ă  la mozzarella, accompagnĂ©e de dĂ©licieux Ɠufs brouillĂ©s au jambon. Encore et encore, il regarde son smartphone. Il n' y a aucune trace de Bibi. La derniĂšre fois qu'il l' a vue, c'Ă©tait quand elle servait encore Ă  boire.

Marcus s'Ă©tait amusĂ© avec les prĂȘts d'autres maĂźtres cette nuit-lĂ . Mais surtout, il passait son temps Ă  Ă©tablir des contacts. C'est comme ça qu'il a rencontrĂ© Helge Janßen hier. Un riche investisseur de Kiel. Il cherchera un immeuble de bureaux Ă  Francfort. Tout au long de l'agitation, il a perdu la trace de Bibi. Il sait que Peter Moser Ă©tait le dernier avec Adrian Herzog. Mais pas si elle est toujours avec lui.

Adrian Herzog est une écharpe rouge pour Marcus Alexander. Il y a prÚs de trois ans, le banquier viennois a ruiné le financement d'un grand projet à Vienne. Trop risqué, trop peu de garanties, la banque d'Adrian a reculé. Marcus supporte cela à ce jour, le volume des commandes s'élÚve à 28 millions d'euros.

Marcus apprĂ©cie toujours son petit-dĂ©jeuner. Bien qu'il attende en vain de recevoir un SMS de Bibi. Il lui a Ă©crit une fois dans la nuit. Elle devait aller au petit-dĂ©jeuner Ă  9h30. Sa position de maĂźtre et son ego lui interdisent d'Ă©crire ou mĂȘme de l'appeler Ă  nouveau. Il ne doit pas avoir l'air de courir aprĂšs Bibi.

Aussi bon que son petit-dĂ©jeuner. Son ressentiment grandit Ă  chaque minute. Celui-ci touche principalement Adrian Herzog, mais aussi lui-mĂȘme. Cependant, quelqu'un d'autre le ressentira. A chaque minute qui s'Ă©coule, Marcus est de plus en plus fĂąchĂ© et jaloux.

Des nuages noirs pendent Ă©galement au-dessus du chĂąteau de Silberstein, provoquant la pluie Ă©paisse de gouttes d'eau sur les fenĂȘtres. Mais ils ne sont pas capables de gĂąter l'humeur d'Adrian Herzog et d'Annika.