Alors que Marie-Antoinette est prisonnière au Temple dans l'attente d'un procès du Tribunal révolutionnaire et dont l'issue ne fait aucun doute, la rumeur court qu'un certain chevalier de Maison-Rouge œuvre en secret pour la délivrer et empêcher sa mort.
On dit aussi qu'il serait aidé par un jeune garde national de service auprès de la reine, un républicain convaincu mais amoureux fou de Geneviève la royaliste...
Si l'Histoire témoigne de la fin tragique de Marie-Antoinette, Alexandre Dumas rend possible une littérature romantique, après les évènements de la Terreur, porteuse d'un questionnement politique.
Alexandre Dumas (1802-1870) est un écrivain français. Son père, général de la Révolution française, meurt alors que Dumas a trois ans. Sa grand-mère est une esclave ou affranchie noire. Il fait ainsi face au racisme dès son plus jeune âge. Peu doué à l’école, il est surtout instruit par ses lectures religieuses, et des lectures populaires. En 1819, il rencontre Adolphe de Leuven qui l’initie à la poésie, et avec qui il écrira les vaudevilles. Pour échapper au racisme, il s’enfuit à Paris, y devient clerc de notaire et découvre la Comédie-Française. Puis il se consacre au théâtre avec « La Chasse et l'Amour », en 1825, qui connaît un grand succès. Après une série de voyage, il s’essaye au feuilleton avec « Les Trois mousquetaires » en 1844. Commence là un travail effréné : il n’arrête plus. En seulement sept ans il publie « Le Comte de Monte-Cristo » (1844-1846), « La Reine Margot » (1844-1845), « Le Chevalier de Maison-Rouge » (1845-1846), « La Dame de Monsoreau » (1845-1846)...