Cette touchante nouvelle est parue dans le magazine illustré La Vie littéraire en 1898.
« Je me rappelais parfaitement avoir vu ce beau garçon mince qui conduisait les cotillons avec une furie agile et gracieuse, qu'on avait surnommé, je crois, « la trombe ». Mais derrière cette image nettement évoquée flottait encore quelque chose d'insaisissable, une histoire que j'avais sue et oubliée, une de ces histoires auxquelles on prête une attention bienveillante et courte, et qui ne laissent dans l'esprit qu'une marque presque imperceptible. Il y avait de l'amour là-dedans. J'en retrouvais la sensation particulière au fond de ma mémoire, mais rien de plus, sensation comparable au fumet que sème pour le nez d'un chien le pied d'un gibier sur le sol. »
Source: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6272143b/f652.image