Un empoisonneur rôde et sème la mort à Saint-Hippolyte-en-Royans.
À l'ombre du Vercors, au pays de la raviole, du saint-marcellin et du vin de noix, il est dangereux de laisser son assiette ou son verre sans surveillance. L'empoisonneur, qui sème la mort, rôde. Peu à peu la psychose s'empare des habitants de Saint-Hippolyte-en-Royans. On s'épie, on se dénonce, on se déchire ! Inspecteur du guide Le gastronome français, Arsène Barbaluc devra faire appel à toutes ses capacités gustatives et olfactives pour permettre à ce petit coin de France de retrouver sa tranquillité.
Plongez-vous dans le premier tome des délicieuses enquêtes originales d'Arsène Barbaluc, inspecteur du guide Le gastronome français !
EXTRAIT
— La dernière fois que Gérard Volponi est venu déjeuner ici, il avait commandé ce plat, dit-il.
— Il vient souvent déjeuner chez vous ?
— Une ou deux fois pa ran. À coup sûr pour son anniversaire de mariage. Je me souviens qu’à la fin du repas, il avait un peu bu, il m’avait expliqué qu’il avait décidé de monter une liste aux prochaines élections municipales. Il me voulait comme colistier. Il me disait : « À nous deux, Julien, on ferait de grandes choses. »
— Je ne l’imaginais pas en politicien.
— Gérard n’est pas un politicien, mais c’est un homme de conviction. Comme son père, il est un communiste convaincu. Pas comme les pseudo-idéologues du Colonel-Fabien. Non, un vrai, un pur. Comme toujours avec lui. Il faut qu’il aille au bout des choses jusqu’à l’excès. Heureusement qu’il a sa femme pour le modérer un peu. Enfin, je dis ça, mais, en même temps, je sais que lui qui bouffait du curé, comme on dit, il allait à confesse. Je ne sais pas si c’était par croyance ou si le père Escoffier jouait pour lui le rôle de confident. Il a toujours eu une grande confiance en lui.
A PROPOS DE L'AUTEUR
Christophe Chaplais aime être là où on ne l'attend pas. Il suit des études de journalisme et est Dir'com dans une collectivité locale. Il passe son enfance au cœur des Alpes et se passionne pour les fonds sous-marins. On l'imagine leveur de fonte, on le découvre manieur de plume. Il joue les bourrus, c'est un sensible. Il est comme ça Christophe : 50 % breton, 50 % dauphinois, 100 % bon vivant ! Il aime tellement la bouffe qu'il devrait vivre à Lyon, en Bourgogne ou en Dordogne, et il vit à Grenoble. Décidément, il est toujours là où on ne l'attend pas. Alimentaire, mon cher Watson !