" Pauline Ă©tait vĂȘtue de brun avec une petite collerette d'un blanc scrupuleux et d'une Ă©galitĂ© de plis vraiment monastique. Ses beaux cheveux chĂątains Ă©taient lissĂ©s sur ses tempes avec un soin affectĂ© ; elle se livrait Ă un ouvrage classique, ennuyeux, odieux Ă toute organisation pensante : elle faisait de trĂšs petits points rĂ©guliers avec une aiguille imperceptible sur un morceau de batiste dont elle comptait la trame fil Ă fil. La vie de la grande moitiĂ© des femmes se consume, en France, Ă cette solennelle occupation. "