«Un caprice dans la maniere de Jacques Callot» - 1820 - Préface de Stefan Zweig
Le caprice (capriccio en italien) désigne a l'origine une forme picturale créée en 1617 par Jacques Callot pour Cosme II de Médicis, qu'il intitule Capriccii di varie figure: elle représente des éléments architecturaux disposés de maniere tres libre et fantaisiste. Le terme est également courant en musique pour évoquer une série d'improvisations et dans la critique littéraire pour exprimer la liberté prise par l'écrivain humoristique.
Le roman se déroule a Rome au XVIIIe siecle pendant le carnaval, moment ou l'ordre est temporairement suspendu et ou les identités se confondent sous les masques. Dans le premier chapitre, Giglio Fava, un médiocre comédien, joue le rôle du prince Taer dans la piece de Gozzi, Le Monstre turquin, et raconte un reve dans lequel une princesse lui déclarait sa flamme. Sa fiancée, cependant, Giacinta Soarti, une jolie couturiere, se lamente sur sa pauvreté, alors qu'elle est en train de mettre la main a une robe magnifique destinée a un client inconnu. Obsédés l'un et l'autre par des reves romantiques, leur vive imagination les amene a confondre leurs fantaisies avec la réalité. Ils en viennent ainsi a assumer une seconde vie, sous la forme de la princesse Brambilla et de son amant le prince assyrien Cornelio Chiapperi, aidés en cela par la magie du charlatan Celionati, qui donne en outre a Giglio une leçon de comédie, corrigeant son jeu pompeux et déclamatoire, que sa vanité l'empechait de voir. Sous son influence, de meme, Giglio et Giacinta s'éprennent respectivement de la princesse Brambilla et du prince assyrien Cornelio.. (Wikipedia)